Résumé :
Dirk Krause est un connard de première. Sa vie est un enfer par sa propre faute, et il rend tous ceux qui l’entourent tout aussi malheureux. Quand il se blesse au travail, il se montre odieux envers le personnel de l’hôpital, et bien sûr, aucun membre de son équipe ne daigne lui rendre visite.
Lee Stockton est le petit nouveau de la caserne, et il écope donc d’une mission : amener à Dirk un bouquet de bon rétablissement de la part des autres pompiers de l’équipe. À la surprise de Dirk, Lee lit en lui comme dans un livre ouvert et voit clair dans son jeu. Lee semble déterminé à pousser Dirk à arrêter de se comporter comme un salaud pour repousser ceux qui l’entourent. Leurs chamailleries se transforment alors en étreintes… Une nouvelle relation naîtra-t-elle de ces flammes, ou celles-ci laisseront-elles seulement des cendres ?
En pratique :
Éditeur : Dreamspinner Press
Nombre de pages : 93
Format & prix : ebook (3.99 $)
Où se le procurer ?
Lien éditeur : http://www.dreamspinnerpress.com/store/product_info.php?products_id=5656
Lien Amazon : http://www.amazon.fr/Bapt%C3%AAme-Feu-Par-t-ebook/dp/B00OHRUJNK/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1418656708&sr=8-1&keywords=bapteme+du+feu+andrew+grey
L'avis de Rose :
Ah la la... moi quand on me parle pompiers, il ne me faut pas deux minutes pour succomber. Non, il me faut genre deux dixièmes de secondes. Alors quand, dans le résumé, on m'en promet non pas un mais deux, bah je suis comme qui dirait obligée de lire le bouquin ! Ce que j'ai fait avec celui-ci. Je ne regrette pas ma lecture même si, je le sais, elle ne restera pas longtemps dans ma mémoire. Je vais vous dire pourquoi de suite.
Dans un premier temps, j'ai apprécié le fond de l'histoire. Un homme un peu trop « connard » sur les bords, héros, certes, mais connard quand même, Dirk, qui a un accident, se retrouve coincé à l'hôpital, sans personne pour venir lui rendre visite, pas même ses collègues et qui finit par se rendre compte que, peut-être, y a quelque chose qui cloche quelque part (nan, tu crois ? xD). Cette idée d'introspection, ça me plaît ! Se regarder en face dans un miroir quand le reflet n'est pas beau à voir, vouloir faire amende honorable, racheter ses erreurs, etc, c'est très noble. Le must étant que ça annonce, bien évidemment, et là malheureusement, pas de surprise, le coup classique du gay refoulé qui ne le sera sans doute plus beaucoup à la fin du roman. Classique, comme je disais. Perso, ça ne me dérange pas. Je veux dire, c'est un aspect de la psychologie intéressant à étudier et ça amène, en général, à tout un tourbillon d'émotions, aussi fortes que contradictoires. J'avais donc hâte de voir à quel point notre connard international allait pouvoir « changer » puisque c'est bien ici l'intention première que l'on perçoit du roman.
Comme tu t'en doutes, certes, le changement c'est maintenant (^^), mais c'est du progressif. Et surtout, pour que ça marche, il faut une prise de conscience. Et pu***, je te jure que j'aimerais avoir exactement la même que Dirk, tu vois ? Parce que quand ta prise de conscience prend la forme d'un pompier géant ultra musclé aux yeux bleus ravageurs... comment te dire que je peux devenir très très consciente d'un coup ? Bref. Donc, v'là notre petit Lee, nouvelle recrue de la caserne, fraîchement débarqué, qui a pour mission d'aller rendre visite au plus gros connard de l'univers à l'hôpital. Sont méchants les autres pompiers de l'obliger à ça mais, comme tu t'en doutes aussi, c'est pour la TRÉS BONNE cause. Et c'est là que tout se chamboule dans la tête de Dirk. Parce que Lee, dès la première réplique, le met face à lui-même. Même si le « gros dur » a du mal à encaisser, il sait que Lee a raison (il a TOUJOURS raison!). Leur rencontre est le point de départ de la réflexion poussée et du renouveau de Dirk.
Tout le bouquin tourne autour de leur relation naissante et de ce qui en découle rapport au cheminement personnel de Dirk (t'as vu comment je te sors des mots philosophiques, comme ça, mine de rien ? LOL... ou pas). Alors, comme d'hab', le point faible du truc, mais bon, c'est la vie, c'est le « oui mais non » de Dirk. Il a envie d'admettre ses sentiments pour Lee, en même temps, ça l'effraie à un tel point qu'il enchaîne les trucs à pas faire. Fatalement, j'aime pas. Je veux dire, comment qu'il ose seulement faire du mal à mon petit Lee, lui ? Sérieux ? Mais, ça fait partie du jeu ma pauvre lucette et c'est ce qui rend le « final » cohérent. Donc, le personnage de Dirk n'est pas mon préféré, même si son côté « connard torturé » met carrément en appétit. Le souci, c'est que c'est lui qui raconte l'histoire, donc, faut t'accrocher :P
Heureusement, Dickounet n'est pas tout seul dans l'affaire, que nenni. Venons-en donc à MON Lee (ouais, c'est MON Lee, tu t'approches, je sors les crocs ! Comment ça, j'en ai pas ? xD). Ah la la... Lee. Le mec qui, en moins de deux secondes te roule une pelle de la mort qui tue dont tu ne te remets pas (oui, je le sais, même si, pour ma plus grande peine, j'ai pas pu tester *soupirs*). J'ai bien aimé ce gars-là, franchement. Tu sens qu'il est... vrai, tu vois ? Sensible, attentionné, et en même temps, il n'hésite pas une seconde à tenir tête à Dirk. Tu sens son amour, tu ressens son désir (ce mec est torride *o*). Donc, Lee, c'est, a priori, que du bonheur... sauf que ! Le mec il parle trop, surtout quand ils... enfin, je vais pas te faire un dessin. J'avais l'impression qu'il donnait un cours intitulé « Savoir être gay et fier de l'être » à Dirk tout au long du roman. Dommage... L'aspect C.M m'a un peu gelée sur les bords. Je comprends l'intérêt du truc, vraiment, mais dans ce cas, pourquoi le mixer aux scènes de sexe ? Han... non quoi ! Surtout qu'elles sont plutôt torrides ces dernières et que j'aurais pas été contre qu'il y en ait plus. Parce que Lee, c'est peut-être le plus jeune des deux, mais bor***, ça a l'air d'être LE coup du siècle. Re-bor***, j'oublie toujours qu'il est gay, pas moi... et qu'en plus, je suis pas un mec... pas de bol xD Donc, Lee, un « presque » coup de cœur. Je me dis que, le même mec, muet, il aurait peut-être été parfait ! Non, je déconne.
Le moment que j'ai préféré dans le bouquin, c'est la fin... ah, ah. Je te dirai pas pourquoi mais oh ! *so romantic*. J'ai kiffé, mon petit cœur il a battu fort dans ma poitrine, j'ai soupiré. Trois signes qui indiquent que l'histoire, malgré ses petites « maladresses » m'a portée. La romance est menée. Je te dirai pas « très bien », mais correctement, assez toujours pour que tu te prennes au jeu. Le fond tient la route, t'as de l'empathie pour les deux persos, pour plusieurs raisons. Plus le roman avance, plus on découvre l'univers de la caserne et ses hommes, ça aussi, sympa ! Donc, au final, une petite romance sympa qui, certes, ne renouvelle pas le genre, mais qui se lit toute seule. Si t'as envie d'une petite dose de romantisme tout doux, ben c'est fait pour toi ! Par contre, je te préviens, ça reste quand même « brut » par moments, alors t'effarouche pas, hein ! Zou, file lire et reviens me dire ce que t'en as pensé !