Résumé :
"Une rumeur peut faire de vous quelqu’un de populaire, quelqu’un de dangereux. Une rumeur peut tout changer.
Ses yeux noirs trop grands et trop maquillés en ont déjà fait trembler plus d’un. On raconte que ses parents sont en prison, qu’elle a tabassé à mort un mec qui a osé se moquer de son prénom. Elle, c’est Sandre River.
Il est le beau rugbyman populaire. Celui qui sort avec la sublime et trop prude Marcy Cheparde, celui qui fait baver d’envie toutes les filles. Lui, c’est Josh Anderson.
Jamais, Sandre ne reconnaitra qu’il lui plait. Jamais, Josh n’avouera que ses hormones sont en ébullitions. Une seule provocation de Sandre va suffire à bouleverser leurs vies. « Tu veux un conseil, trouve-toi une fille, n’importe laquelle, vide tes bourses et remet la machine à penser en route. »
Qui aurait pu imaginer que ces mots donneraient naissance à une incroyable histoire d’amour ?
Avertissement : Ce roman pour jeunes adultes comporte des scènes de sexe explicites"
En pratique :
Éditeur : auto-édité
Nombre de pages : 276 (175 si vous laissez sur tablette, comme moi ^^)
Format & prix : numérique (3.99 €)
Où se le procurer : http://www.amazon.fr/gp/product/B00SV42Z3C/ref=s9_simh_gw_p351_d0_i1?pf_rd_m=A1X6FK5RDHNB96&pf_rd_s=center-2&pf_rd_r=1JZEYF6SB9TJPA3AM1NP&pf_rd_t=101&pf_rd_p=455673027&pf_rd_i=405320
L'avis de Rose :
Tout d'abord, merci à l'auteur pour ce service presse, vraiment. Je lis peu voire pas de New Adult, le genre ne m'attire pas foncièrement mais je voulais tenter. Après tout, c'est la « nouvelle vague » littéraire et même si les éditeurs nous en submergent (enfin, un en particulier, suivez mon regard), j'avais réussi à passer aux travers des gouttes. Cela dit, je suis bretonne et les gouttes, ça me connaît, il fallait bien que j'en laisse une traverser mon ciré, pas vrai ? J'ai donc choisi moi-même le livre qui allait me plonger dans ce phénomène littéraire. Et, je confirme après lecture, la New Adult... hum... ce n'est pas ma tasse de thé. Ceci étant, je suis une fondue de la vie et ça m'a quand même donné envie de retenter l'expérience avec un autre titre pour être sûre que je n'y remettrai plus les pieds. Ma prochaine lecture, je vous en parlerai plus tard. Pour le moment, revenons à « Sinder ».
Au début, j'ai été attirée par la titre, bien trouvé, l'accroche sur la couverture qui m'a clairement intriguée et... c'est tout, en fait. La couverture et le résumé ne m'ont pas du tout fait envie. Bon, après, chacun son opinion, mais j'ai du mal avec un auteur qui se fout lui-même (en l’occurrence ici, elle-même), sur la couv'... problème d'ego ? Narcissisme ? Je ne veux pas le savoir. Bref, je m'égare encore, pardon. Mais, je voulais découvrir ce livre. Je dois avoir un côté maso quelque part, c'est peut-être pour ça qu'on m'offre des fouets à Noël, allez savoir ! Et donc, j'ai commencé ma lecture, fort enthousiaste ! Si, si, je vous assure que c'est possible. J'ai déconnecté mes neurones « préjugés » et hop, c'était parti ! Vous dire que ma lecture a été facile, ce serait mentir. En fait, j'ai lu ce livre en deux parties. J'ai dû le « posey » (je viens d'apprendre ce mot, moi le vieux dinosaure, je voulais le mettre quelque part, même si ça n'a rien à voir) un temps. Mon analyse va donc porter essentiellement porter sur la deuxième partie du bouquin (l'après première fois), puisque je l'ai lue hier et qu'elle est encore fraîche dans ma tête. Au niveau de l'histoire, je t'avouerai que c'est simpliste, c'est clair. Un mec. Une fille. Un lit. Et, la cerise sur le gâteau qui me fait toujours aussi rire (vomir?) depuis Twilight & Co., le fameux coup des « partenaires d'exposé ». Ah la la... comment réunir deux jeunes que tout oppose et qui semblent se détester (alors qu'ils ne se connaissent même pas, remarque bien ça, c'est important pour la suite!), si ce n'est un exposé ? Moi je dis, c'est magique le lycée quand même, vous trouvez pas ? Brefouille. Et donc, nos deux héros, la fille asociale aux yeux smockés de noir, Sandre (je kiffe son prénom, c'est sans doute pour cette seule que je me suis accrochée... même si la signification en est donné dès le début, ce que j'ai trouvé dommage d'ailleurs), et le sportif ultra populaire (magnifique, superbe, parfait... c'est pas moi qui le dit, c'est notre héroïne, et c'est genre... à répétitions, en fait, dès qu'elle le voit), Josh, vont se retrouver « coincés » ensemble. Et ce qui devait se retrouver une corvée pour les deux va devenir un jeu bien plus intéressant... et dangereux. Tout est dans le sous-titre de ce premier tome (Dieu que je déteste toujours autant les sagas -_- …), les deux petits vont « expérimenter »... à haute dose ! Ah la la, c'est beau la jeunesse ! *lol* Mais ce n'est pas le côté sexe du bouquin qui va vous accrocher et vous donner envie de connaître la suite (le sexe reste le sexe, et, même si les scènes sont... bien écrites, je n'ai pas mouillé ma petite culotte à la lecture) (encore heureux, je n'avais plus de lessive ><), non, c'est autre chose !
En fait, ce livre, il m'a fait ressentir la même chose que « Cinquante nuances de Grey », le premier (je n'ai pas pu aller au-delà, j'avais envie de baffer Ana, sa conscience, sa déesse intérieure... je n'avais pas assez de mains pour ça, ça m'a perturbée!). Tu enlèves Christian (ici, Sandre), et le bouquin s'écroule ! Sans rire, même constat. L'écriture est loin d'être exceptionnelle, ni d'avoir un style qui m'a subjuguée (et c'est souvent ce qui me retient étant donné que je persiste et signe, TOUT a déjà été écrit), l'histoire en elle-même n'est pas originale non plus (si tu as vu des films genre... « Elle est trop bien », tu sais déjà que la fille « bizarre », dès qu'elle enlève ses lunettes – ici, son maquillage -, ses fringues impropres, sa queue de cheval, devient un canon et que le beau gosse « débile » - mais en fait, pas tant que ça -, craque sur elle) (scénario écumé, épongé, tout ce que tu veux), c'est LE personnage qui te fait tourner les pages. Parce que, dès la première, tu as envie de savoir QUI elle est vraiment. Eh oui, les personnages torturés à mort te font cet effet-là, t'as toujours envie de voir leurs blessures au plus près ('spèce de pervers !), de le réconforter, de le prendre dans tes bras et de lui dire qu'il aura droit à son happy end parce qu'il a trop galéré dans la vie et que ce n'est pas juste. Sandre, elle te fait cet effet-là, direct ! La fille sous sa carapace, tu sais dès le début qu'elle va craquer malgré ses airs de gros dur qui n'en a rien à carrer du monde qui l'entoure. En plus, c'est une fille... Alors, tu sais aussi qu'à un moment donné, elle va pleurer et chercher du réconfort auprès du gars musclé qui est censé la détester (Josh, pour ceux qui n'ont pas suivi xD). Enfin, je ne vais pas tout te raconter non plus sinon aucun intérêt de lire le bouquin, mais, tu as compris le principe. Comme souvent, déjà vu, déjà lu. Cela dit, Sandre te donne envie de la connaître malgré tout. Tu sais qu'elle cache quelque chose, du coup, tu veux savoir quoi. Et de l'empathie pour elle, j'en ai eu, vraiment. Le personnage est dur, mais bien campé par l'auteur. Tu sens sa détermination autant que sa détresse et son côté acerbe m'a beaucoup plu. Maintenant, elle est... surjouée. Encore plus quand on fait apparaître sa béquille (qui, à mon avis, ne sert à rien... peut-être qu'elle aura une autre place dans le tome 2... qu'en sais-je, vu que je ne le lirai sans doute pas...), Prude. Je veux bien qu'elle soit cash, brutal, ce qu'on veut, c'est logique vu ce qu'elle veut dégager, mais il a « logique » et « exagéré ». Je l'ai trouvé trop vulgaire. Je ne détaille pas car j'y reviens plus loin dans ma chronique, cependant... WTF ??? J'ai compris qu'elle parle/agit comme un mec, j'ai accepté ses grossièretés, mais j'ai eu du mal avec le côté « salope » du personnage, désolée. À un moment donné, il faut quand même mesurer les choses et là, c'est parti en live. Après, j'avoue que j'ai un problème avec les histoires de tromperies donc... voilà, ça explique mon ressenti abrupt à ce sujet. Bref. Sandre, c'est un personnage complexe, fort et fragile à la fois, fatalement, tu ne peux que vouloir la connaître un peu mieux...
…Et c'est ce qu'a voulu faire le beau (magnifique, superbe... #baille), Josh. Le sportif sans cervelle dans toute sa splendeur (du moins, sur le papier), maqué à la chaste de service, Marcy, qui refuse de coucher avant le mariage (non mais dans quel monde vit-on ? ><). Du coup, notre cher Josh, emporté par ses hormones (qui sont responsables de tout !) (oui, ses hormones le font tromper ses copines, seulement elles, ce n'est pas lui qui le décide consciemment, car, comme c'est bien expliqué à plusieurs reprises dans le texte d'ailleurs, ce sont ses couilles qui agissent, hein, pas lui, lui, il est bien sage, parfait... WTF???), va se taper la rebelle du lycée et, ce connard, il va trouver ça tellement bon qu'il va en... re-de-man-der ! Il est « salace », remarquez, elle aussi, hein. Hum. Donc, je disais, face au bulldozer Sandre, on a Josh. Pauvre Josh. Avec ses bourses congestionnées qui ne tiennent plus et ont besoin d'action. Quand on dit que les mecs ont deux cerveaux, lui, il est la preuve vivante qu'il est déjà bien difficile d'en avoir un en état de marche ! Il est régit par son envie de sexe et, lorsqu'il trouve quelqu'un pour l'assouvir, c'est la fin des haricots. Je n'ai jamais autant ri qu'en lisant ses réflexions (oui, le livre a l'avantage d'être écrit avec les deux PDV, pratique pour entrer dans la tête de nos deux personnages principaux et découvrir leurs pensées les plus intimes... qu'on aurait pas forcément voulu connaître parfois d'ailleurs). Ce mec est une loque. C'est monstrueux ce qu'il pense. J'ai eu envie de lui planter une hache en plein milieu du front à plusieurs reprises. Connard ! Enfoiré ! Il est pathétique, c'est le mot qui me vient en tête quand je pense à lui. À part son corps, il semble ne rien avoir pour lui, encore moins une conscience. Mais, bien évidemment, puisque nous sommes dans un roman, il se rattrape ! Et, à la fin, tu te dis qu'il pourrait être « mieux », ouais, il pourrait... alors tu espères que les choses changent, qu'il éjecte la Marcy du tableau et déclare un amour éternel à Sandre. Tu penses bien que, comme c'est un tome 1, tu n'auras pas la réponse à tout ça de suite, hein. Patience, petit scarabée !
La relation des deux personnages est... intéressante. Même si l'auteur l'a basée essentiellement sur leurs échanges buccaux et autres, elle place malgré tout du sentiment en fond. Ben vi, parce que, si tu ne fais pas croire à ta lectrice qu'il y a une possibilité pour que Josh et Sandre finissent ensemble (heureux, avec une tripotée de gosses), elle ne te suivra pas dans tes délires. L'évolution est, encore une fois, logique, et donc, sans surprises. Pour une fois, j'aurais voulu que la « lueur » ne soit pas là et que le fameux accord du début « sexe sans sentiments, sans suite » soit tenu de bout en bout. Ç'aurait sans doute été trop froid, je vous l'accorde. Mais, ce côté glacé, c'est justement ce qu'était censée représenter Sandre... bref, je m'égare encore dans des circonvolutions, mea culpa moi. Le couple en lui-même fonctionne, niveau alchimie, on va dire, ça se tient. On les suit dans leurs aventures parce que, malgré leur côté ultra-cliché, il y a un petit fond qui te fait palpiter (mais petit, faut gratter pour l'imaginer plus important, hein, ce que j'ai fait, sinon, je n'aurais jamais fini ce bouquin!). Et quand je dis cliché, je pèse mes mots. Parce que, si tu écoutes l'auteur, ses deux personnages se résument en deux phrases : « Putain, qu'il est beau ce con ! » et « Non mais quelle conne ». Oui, ce sont deux jeunes cons qui découvrent les joies du sexe ensemble et tentent de maintenir une image qui se fissure de jour en jour tout en entrant dans la « vraie » vie, celle du monde adulte et des problèmes qui l'accompagnent. Dur, pas vrai ? Ils grandissent, les pauvres chous, et se rendent compte que c'est pas facile tous les jours. Ah, et en parlant de clichés... la petite amie chaste ? Sérieux ? Ces puritains d'américains, tous les mêmes ! Donc oui, tous les éléments basiques d'une New Adult sont ici réunis. Ça peut plaire à beaucoup, je dis pas, mais pas à moi. J'ai peut-être un peu trop dépasser le stade des « hormones en ébullition » pour soupirer après un tel roman. Ou alors, c'est qu'il n'avait pas les clés pour me plaire. Pourtant, j'avais envie de me laisser conquérir comme mes petits camarades... D'autant que, dans les premières pages, l'auteur avait fait preuve de quelques fulgurances qui m'avaient convaincue, du style : « Au milieu des autres, je ne me sens pas vraiment à ma place. Je ne suis avec personne, je ne parle à personne, mais je ne suis pas pour autant personne. » Ou le fameux : « C'est tout ce qu'il reste quand la passion se consume » (même si j'aurais mis « qui » là, perso). Alors, je me suis accrochée et j'ai été jusqu'au bout. Ce qui m'amène à vous parler du style de l'auteur.
Ah, ma petite dame, qu'est-ce qui vous a pris ? Je passe sur le nombre important de fautes d'orthographe dans le texte (puisque l'auteur s'en excuse en fin de bouquin... même si, purée, ce que ça fait mal aux yeux ><), sur les phrases un peu bancales pour vous parler de deux points qui ont retenu mon attention. Déjà, d'une, est-ce que notre auteur serait catholique ? Parce que (merci la tablette *o*), celui-ci apparaît pas moins de 97 fois dans un texte de 175 pages ! Le nombre d'interjections dont il est victime est juste hallucinant ! Il est pris à témoin sans arrêt. Merde, il a pas autre choses à foutre le gars, sans rire ? Genre, éradiquer la fin dans le monde ? Plutôt que de s'occuper de la détresse d'un mec dont le seul problème dans l'existence est d'être puceau ? Ce fut là mon gros problème avec le style de l'auteur, les répétitions à gogo d'une même phrase, d'un même mot, sous différentes formes. Je n'ai pas tout compté, mais les « bon sang », « nom de Dieu », etc, y en a à TOUTES les pages. C'est trop. C'est lourd. C'est redondant. C'est inutile ! Et encore, ce n'est pas le pire. Je n'ai rien contre les « insultes »/ « injures », dans un roman. C'est, parfois, justifié, et souvent, ça apporte au réalisme des réactions des personnages. Mais là... sans déconner ? Ma tablette a compté :
*103 « putain »
*43 « merde »
*44 « bordel »
Soit un total de 190 injures pour, je le rappelle, 175 pages de texte ! Vous ne trouvez pas ça trop, vous ? Ben moi, SI ! Ma préférée ? « Putain de bordel de merde ! ». Purée, ça, c'est de la poésie ! (Rimbaud doit se retourner dans sa tombe à l'heure qu'il est !). Ok, les jeunes sont vulgaires, ok, l'histoire peut paraître « trash », ok. Néanmoins, ça ne justifie pas autant de dérapages langagiers ! Il y a des tas de mots dans la langue française, sors un dico, Jane ! J'ai trouvé justement ce langage assez pauvre dans le texte, les répétitions m'ont achevée et ont rendu ma lecture du texte laborieuse. Pour moi, il y a un travail à faire à ce niveau-là. Vraiment. Et revoir aussi quelques petites choses qui « plombent » le texte, comme la cruche ou le passage sur le cours de sexologie (un extrait aurait suffi mais toutes ces pages ? Je n'ai pas vu l'intérêt...). Ces éléments-là m'ont bousillé ma lecture, m'empêchant de m'immerger pleinement dedans. Peut-être qu'en retravaillant le texte... allez savoir !
Pour conclure, je n'ai sans doute pas dit la moitié de ce que je voulais dire dans cette chronique mais, même si cette lecture ne m'a pas convaincue, qu'elle ne restera pas impérissable dans ma mémoire, j'en retiendrai la capacité de l'auteur a créé UN personnage-phare, intriguant, happant, qui vous donne envie de lire jusqu'au bout simplement pour la voir se révéler. N'eût été la présence de Sandre pour me rattraper alors que je voulais me jeter du pont, je n'aurais pas achevé ma lecture... d'autant que la révélation finale ne m'a même pas surprise... triste vie ! À vous maintenant de vous faire votre propre avis sur ce livre !
Un petit florilège des phrases qui m'ont fait [au choix] rire/pleurer/mal aux yeux :
« Je suis irrécupérable, cette fille pourrait tout obtenir avec ma... bite. » / « Elle a son cœur et moi j'ai sa queue. » : le romantisme est mort... RIP.
« Encore mes hormones qui parlent ! » : elles sont fortes, dis donc ! Elles envoient des textos aussi, des fois ?
« [...]en écartant délicatement ses jambes pour découvrir son minou » : mais qui, au 21ème siècle, utilise encore le mot « minou » dans un bouquin de cul ? Qui ? Ben, Jane Devreaux, apparemment ! (j'en ai fait une syncope de celle-là, j'ai avalé mon café de travers).
« Il n'avait d’œil que pour moi. » : c'est un cyclope ? Dur !
« […] et j'allaite comme un imbécile » : il vient de courir, il avait soif... mais il a 18 ans quand même, c'est suspect... et dégueu' ><
"Une rumeur peut faire de vous quelqu’un de populaire, quelqu’un de dangereux. Une rumeur peut tout changer.
Ses yeux noirs trop grands et trop maquillés en ont déjà fait trembler plus d’un. On raconte que ses parents sont en prison, qu’elle a tabassé à mort un mec qui a osé se moquer de son prénom. Elle, c’est Sandre River.
Il est le beau rugbyman populaire. Celui qui sort avec la sublime et trop prude Marcy Cheparde, celui qui fait baver d’envie toutes les filles. Lui, c’est Josh Anderson.
Jamais, Sandre ne reconnaitra qu’il lui plait. Jamais, Josh n’avouera que ses hormones sont en ébullitions. Une seule provocation de Sandre va suffire à bouleverser leurs vies. « Tu veux un conseil, trouve-toi une fille, n’importe laquelle, vide tes bourses et remet la machine à penser en route. »
Qui aurait pu imaginer que ces mots donneraient naissance à une incroyable histoire d’amour ?
Avertissement : Ce roman pour jeunes adultes comporte des scènes de sexe explicites"
En pratique :
Éditeur : auto-édité
Nombre de pages : 276 (175 si vous laissez sur tablette, comme moi ^^)
Format & prix : numérique (3.99 €)
Où se le procurer : http://www.amazon.fr/gp/product/B00SV42Z3C/ref=s9_simh_gw_p351_d0_i1?pf_rd_m=A1X6FK5RDHNB96&pf_rd_s=center-2&pf_rd_r=1JZEYF6SB9TJPA3AM1NP&pf_rd_t=101&pf_rd_p=455673027&pf_rd_i=405320
L'avis de Rose :
Tout d'abord, merci à l'auteur pour ce service presse, vraiment. Je lis peu voire pas de New Adult, le genre ne m'attire pas foncièrement mais je voulais tenter. Après tout, c'est la « nouvelle vague » littéraire et même si les éditeurs nous en submergent (enfin, un en particulier, suivez mon regard), j'avais réussi à passer aux travers des gouttes. Cela dit, je suis bretonne et les gouttes, ça me connaît, il fallait bien que j'en laisse une traverser mon ciré, pas vrai ? J'ai donc choisi moi-même le livre qui allait me plonger dans ce phénomène littéraire. Et, je confirme après lecture, la New Adult... hum... ce n'est pas ma tasse de thé. Ceci étant, je suis une fondue de la vie et ça m'a quand même donné envie de retenter l'expérience avec un autre titre pour être sûre que je n'y remettrai plus les pieds. Ma prochaine lecture, je vous en parlerai plus tard. Pour le moment, revenons à « Sinder ».
Au début, j'ai été attirée par la titre, bien trouvé, l'accroche sur la couverture qui m'a clairement intriguée et... c'est tout, en fait. La couverture et le résumé ne m'ont pas du tout fait envie. Bon, après, chacun son opinion, mais j'ai du mal avec un auteur qui se fout lui-même (en l’occurrence ici, elle-même), sur la couv'... problème d'ego ? Narcissisme ? Je ne veux pas le savoir. Bref, je m'égare encore, pardon. Mais, je voulais découvrir ce livre. Je dois avoir un côté maso quelque part, c'est peut-être pour ça qu'on m'offre des fouets à Noël, allez savoir ! Et donc, j'ai commencé ma lecture, fort enthousiaste ! Si, si, je vous assure que c'est possible. J'ai déconnecté mes neurones « préjugés » et hop, c'était parti ! Vous dire que ma lecture a été facile, ce serait mentir. En fait, j'ai lu ce livre en deux parties. J'ai dû le « posey » (je viens d'apprendre ce mot, moi le vieux dinosaure, je voulais le mettre quelque part, même si ça n'a rien à voir) un temps. Mon analyse va donc porter essentiellement porter sur la deuxième partie du bouquin (l'après première fois), puisque je l'ai lue hier et qu'elle est encore fraîche dans ma tête. Au niveau de l'histoire, je t'avouerai que c'est simpliste, c'est clair. Un mec. Une fille. Un lit. Et, la cerise sur le gâteau qui me fait toujours aussi rire (vomir?) depuis Twilight & Co., le fameux coup des « partenaires d'exposé ». Ah la la... comment réunir deux jeunes que tout oppose et qui semblent se détester (alors qu'ils ne se connaissent même pas, remarque bien ça, c'est important pour la suite!), si ce n'est un exposé ? Moi je dis, c'est magique le lycée quand même, vous trouvez pas ? Brefouille. Et donc, nos deux héros, la fille asociale aux yeux smockés de noir, Sandre (je kiffe son prénom, c'est sans doute pour cette seule que je me suis accrochée... même si la signification en est donné dès le début, ce que j'ai trouvé dommage d'ailleurs), et le sportif ultra populaire (magnifique, superbe, parfait... c'est pas moi qui le dit, c'est notre héroïne, et c'est genre... à répétitions, en fait, dès qu'elle le voit), Josh, vont se retrouver « coincés » ensemble. Et ce qui devait se retrouver une corvée pour les deux va devenir un jeu bien plus intéressant... et dangereux. Tout est dans le sous-titre de ce premier tome (Dieu que je déteste toujours autant les sagas -_- …), les deux petits vont « expérimenter »... à haute dose ! Ah la la, c'est beau la jeunesse ! *lol* Mais ce n'est pas le côté sexe du bouquin qui va vous accrocher et vous donner envie de connaître la suite (le sexe reste le sexe, et, même si les scènes sont... bien écrites, je n'ai pas mouillé ma petite culotte à la lecture) (encore heureux, je n'avais plus de lessive ><), non, c'est autre chose !
En fait, ce livre, il m'a fait ressentir la même chose que « Cinquante nuances de Grey », le premier (je n'ai pas pu aller au-delà, j'avais envie de baffer Ana, sa conscience, sa déesse intérieure... je n'avais pas assez de mains pour ça, ça m'a perturbée!). Tu enlèves Christian (ici, Sandre), et le bouquin s'écroule ! Sans rire, même constat. L'écriture est loin d'être exceptionnelle, ni d'avoir un style qui m'a subjuguée (et c'est souvent ce qui me retient étant donné que je persiste et signe, TOUT a déjà été écrit), l'histoire en elle-même n'est pas originale non plus (si tu as vu des films genre... « Elle est trop bien », tu sais déjà que la fille « bizarre », dès qu'elle enlève ses lunettes – ici, son maquillage -, ses fringues impropres, sa queue de cheval, devient un canon et que le beau gosse « débile » - mais en fait, pas tant que ça -, craque sur elle) (scénario écumé, épongé, tout ce que tu veux), c'est LE personnage qui te fait tourner les pages. Parce que, dès la première, tu as envie de savoir QUI elle est vraiment. Eh oui, les personnages torturés à mort te font cet effet-là, t'as toujours envie de voir leurs blessures au plus près ('spèce de pervers !), de le réconforter, de le prendre dans tes bras et de lui dire qu'il aura droit à son happy end parce qu'il a trop galéré dans la vie et que ce n'est pas juste. Sandre, elle te fait cet effet-là, direct ! La fille sous sa carapace, tu sais dès le début qu'elle va craquer malgré ses airs de gros dur qui n'en a rien à carrer du monde qui l'entoure. En plus, c'est une fille... Alors, tu sais aussi qu'à un moment donné, elle va pleurer et chercher du réconfort auprès du gars musclé qui est censé la détester (Josh, pour ceux qui n'ont pas suivi xD). Enfin, je ne vais pas tout te raconter non plus sinon aucun intérêt de lire le bouquin, mais, tu as compris le principe. Comme souvent, déjà vu, déjà lu. Cela dit, Sandre te donne envie de la connaître malgré tout. Tu sais qu'elle cache quelque chose, du coup, tu veux savoir quoi. Et de l'empathie pour elle, j'en ai eu, vraiment. Le personnage est dur, mais bien campé par l'auteur. Tu sens sa détermination autant que sa détresse et son côté acerbe m'a beaucoup plu. Maintenant, elle est... surjouée. Encore plus quand on fait apparaître sa béquille (qui, à mon avis, ne sert à rien... peut-être qu'elle aura une autre place dans le tome 2... qu'en sais-je, vu que je ne le lirai sans doute pas...), Prude. Je veux bien qu'elle soit cash, brutal, ce qu'on veut, c'est logique vu ce qu'elle veut dégager, mais il a « logique » et « exagéré ». Je l'ai trouvé trop vulgaire. Je ne détaille pas car j'y reviens plus loin dans ma chronique, cependant... WTF ??? J'ai compris qu'elle parle/agit comme un mec, j'ai accepté ses grossièretés, mais j'ai eu du mal avec le côté « salope » du personnage, désolée. À un moment donné, il faut quand même mesurer les choses et là, c'est parti en live. Après, j'avoue que j'ai un problème avec les histoires de tromperies donc... voilà, ça explique mon ressenti abrupt à ce sujet. Bref. Sandre, c'est un personnage complexe, fort et fragile à la fois, fatalement, tu ne peux que vouloir la connaître un peu mieux...
…Et c'est ce qu'a voulu faire le beau (magnifique, superbe... #baille), Josh. Le sportif sans cervelle dans toute sa splendeur (du moins, sur le papier), maqué à la chaste de service, Marcy, qui refuse de coucher avant le mariage (non mais dans quel monde vit-on ? ><). Du coup, notre cher Josh, emporté par ses hormones (qui sont responsables de tout !) (oui, ses hormones le font tromper ses copines, seulement elles, ce n'est pas lui qui le décide consciemment, car, comme c'est bien expliqué à plusieurs reprises dans le texte d'ailleurs, ce sont ses couilles qui agissent, hein, pas lui, lui, il est bien sage, parfait... WTF???), va se taper la rebelle du lycée et, ce connard, il va trouver ça tellement bon qu'il va en... re-de-man-der ! Il est « salace », remarquez, elle aussi, hein. Hum. Donc, je disais, face au bulldozer Sandre, on a Josh. Pauvre Josh. Avec ses bourses congestionnées qui ne tiennent plus et ont besoin d'action. Quand on dit que les mecs ont deux cerveaux, lui, il est la preuve vivante qu'il est déjà bien difficile d'en avoir un en état de marche ! Il est régit par son envie de sexe et, lorsqu'il trouve quelqu'un pour l'assouvir, c'est la fin des haricots. Je n'ai jamais autant ri qu'en lisant ses réflexions (oui, le livre a l'avantage d'être écrit avec les deux PDV, pratique pour entrer dans la tête de nos deux personnages principaux et découvrir leurs pensées les plus intimes... qu'on aurait pas forcément voulu connaître parfois d'ailleurs). Ce mec est une loque. C'est monstrueux ce qu'il pense. J'ai eu envie de lui planter une hache en plein milieu du front à plusieurs reprises. Connard ! Enfoiré ! Il est pathétique, c'est le mot qui me vient en tête quand je pense à lui. À part son corps, il semble ne rien avoir pour lui, encore moins une conscience. Mais, bien évidemment, puisque nous sommes dans un roman, il se rattrape ! Et, à la fin, tu te dis qu'il pourrait être « mieux », ouais, il pourrait... alors tu espères que les choses changent, qu'il éjecte la Marcy du tableau et déclare un amour éternel à Sandre. Tu penses bien que, comme c'est un tome 1, tu n'auras pas la réponse à tout ça de suite, hein. Patience, petit scarabée !
La relation des deux personnages est... intéressante. Même si l'auteur l'a basée essentiellement sur leurs échanges buccaux et autres, elle place malgré tout du sentiment en fond. Ben vi, parce que, si tu ne fais pas croire à ta lectrice qu'il y a une possibilité pour que Josh et Sandre finissent ensemble (heureux, avec une tripotée de gosses), elle ne te suivra pas dans tes délires. L'évolution est, encore une fois, logique, et donc, sans surprises. Pour une fois, j'aurais voulu que la « lueur » ne soit pas là et que le fameux accord du début « sexe sans sentiments, sans suite » soit tenu de bout en bout. Ç'aurait sans doute été trop froid, je vous l'accorde. Mais, ce côté glacé, c'est justement ce qu'était censée représenter Sandre... bref, je m'égare encore dans des circonvolutions, mea culpa moi. Le couple en lui-même fonctionne, niveau alchimie, on va dire, ça se tient. On les suit dans leurs aventures parce que, malgré leur côté ultra-cliché, il y a un petit fond qui te fait palpiter (mais petit, faut gratter pour l'imaginer plus important, hein, ce que j'ai fait, sinon, je n'aurais jamais fini ce bouquin!). Et quand je dis cliché, je pèse mes mots. Parce que, si tu écoutes l'auteur, ses deux personnages se résument en deux phrases : « Putain, qu'il est beau ce con ! » et « Non mais quelle conne ». Oui, ce sont deux jeunes cons qui découvrent les joies du sexe ensemble et tentent de maintenir une image qui se fissure de jour en jour tout en entrant dans la « vraie » vie, celle du monde adulte et des problèmes qui l'accompagnent. Dur, pas vrai ? Ils grandissent, les pauvres chous, et se rendent compte que c'est pas facile tous les jours. Ah, et en parlant de clichés... la petite amie chaste ? Sérieux ? Ces puritains d'américains, tous les mêmes ! Donc oui, tous les éléments basiques d'une New Adult sont ici réunis. Ça peut plaire à beaucoup, je dis pas, mais pas à moi. J'ai peut-être un peu trop dépasser le stade des « hormones en ébullition » pour soupirer après un tel roman. Ou alors, c'est qu'il n'avait pas les clés pour me plaire. Pourtant, j'avais envie de me laisser conquérir comme mes petits camarades... D'autant que, dans les premières pages, l'auteur avait fait preuve de quelques fulgurances qui m'avaient convaincue, du style : « Au milieu des autres, je ne me sens pas vraiment à ma place. Je ne suis avec personne, je ne parle à personne, mais je ne suis pas pour autant personne. » Ou le fameux : « C'est tout ce qu'il reste quand la passion se consume » (même si j'aurais mis « qui » là, perso). Alors, je me suis accrochée et j'ai été jusqu'au bout. Ce qui m'amène à vous parler du style de l'auteur.
Ah, ma petite dame, qu'est-ce qui vous a pris ? Je passe sur le nombre important de fautes d'orthographe dans le texte (puisque l'auteur s'en excuse en fin de bouquin... même si, purée, ce que ça fait mal aux yeux ><), sur les phrases un peu bancales pour vous parler de deux points qui ont retenu mon attention. Déjà, d'une, est-ce que notre auteur serait catholique ? Parce que (merci la tablette *o*), celui-ci apparaît pas moins de 97 fois dans un texte de 175 pages ! Le nombre d'interjections dont il est victime est juste hallucinant ! Il est pris à témoin sans arrêt. Merde, il a pas autre choses à foutre le gars, sans rire ? Genre, éradiquer la fin dans le monde ? Plutôt que de s'occuper de la détresse d'un mec dont le seul problème dans l'existence est d'être puceau ? Ce fut là mon gros problème avec le style de l'auteur, les répétitions à gogo d'une même phrase, d'un même mot, sous différentes formes. Je n'ai pas tout compté, mais les « bon sang », « nom de Dieu », etc, y en a à TOUTES les pages. C'est trop. C'est lourd. C'est redondant. C'est inutile ! Et encore, ce n'est pas le pire. Je n'ai rien contre les « insultes »/ « injures », dans un roman. C'est, parfois, justifié, et souvent, ça apporte au réalisme des réactions des personnages. Mais là... sans déconner ? Ma tablette a compté :
*103 « putain »
*43 « merde »
*44 « bordel »
Soit un total de 190 injures pour, je le rappelle, 175 pages de texte ! Vous ne trouvez pas ça trop, vous ? Ben moi, SI ! Ma préférée ? « Putain de bordel de merde ! ». Purée, ça, c'est de la poésie ! (Rimbaud doit se retourner dans sa tombe à l'heure qu'il est !). Ok, les jeunes sont vulgaires, ok, l'histoire peut paraître « trash », ok. Néanmoins, ça ne justifie pas autant de dérapages langagiers ! Il y a des tas de mots dans la langue française, sors un dico, Jane ! J'ai trouvé justement ce langage assez pauvre dans le texte, les répétitions m'ont achevée et ont rendu ma lecture du texte laborieuse. Pour moi, il y a un travail à faire à ce niveau-là. Vraiment. Et revoir aussi quelques petites choses qui « plombent » le texte, comme la cruche ou le passage sur le cours de sexologie (un extrait aurait suffi mais toutes ces pages ? Je n'ai pas vu l'intérêt...). Ces éléments-là m'ont bousillé ma lecture, m'empêchant de m'immerger pleinement dedans. Peut-être qu'en retravaillant le texte... allez savoir !
Pour conclure, je n'ai sans doute pas dit la moitié de ce que je voulais dire dans cette chronique mais, même si cette lecture ne m'a pas convaincue, qu'elle ne restera pas impérissable dans ma mémoire, j'en retiendrai la capacité de l'auteur a créé UN personnage-phare, intriguant, happant, qui vous donne envie de lire jusqu'au bout simplement pour la voir se révéler. N'eût été la présence de Sandre pour me rattraper alors que je voulais me jeter du pont, je n'aurais pas achevé ma lecture... d'autant que la révélation finale ne m'a même pas surprise... triste vie ! À vous maintenant de vous faire votre propre avis sur ce livre !
Un petit florilège des phrases qui m'ont fait [au choix] rire/pleurer/mal aux yeux :
« Je suis irrécupérable, cette fille pourrait tout obtenir avec ma... bite. » / « Elle a son cœur et moi j'ai sa queue. » : le romantisme est mort... RIP.
« Encore mes hormones qui parlent ! » : elles sont fortes, dis donc ! Elles envoient des textos aussi, des fois ?
« [...]en écartant délicatement ses jambes pour découvrir son minou » : mais qui, au 21ème siècle, utilise encore le mot « minou » dans un bouquin de cul ? Qui ? Ben, Jane Devreaux, apparemment ! (j'en ai fait une syncope de celle-là, j'ai avalé mon café de travers).
« Il n'avait d’œil que pour moi. » : c'est un cyclope ? Dur !
« […] et j'allaite comme un imbécile » : il vient de courir, il avait soif... mais il a 18 ans quand même, c'est suspect... et dégueu' ><