Infos :
Sorti le : 15 novembre 2013
Réalisateur : Gary Entin
Durée : 90 minutes
Acteurs principaux : Cameron Deane Stewart, Justin Deeley, Meghan Jette Martin.
L'avis de Rose
Cruelle déception...
Ce film, j'en ai rêvé pendant des semaines ! J'ai même été jusqu'à le regarder en VO sous-titrée espagnol pour pouvoir le voir (alors que je ne parle pas un mot d'espagnol) !!! Voyez à quel point j'en mourrais d'envie ? Il faut dire que je m'étais abreuvée à raison de 50 fois par jour du clip de Iris « Sleeping with Sirens », qui avait pour fond des images du film (et qu'elles faisaient déjà palpiter mon petit cœur ^^). Il FALLAIT à tout prix que je vois ce film... Je l'ai fait, hier soir. La chute a été rude.
Par où commencer ? Déjà, j'ai trouvé l'ensemble... mou, je ne vois pas d'autres mots. Je m'attendais à des instants magiques, à de l'intensité, vu le sujet, et au final, que dalle... Alors si, y a quand même eu le personnage de Brian (joué par Teo Olivares). Lui, m'a carrément touchée, il fut le seul. On ne le voit que peu étant donné que c'est un personnage secondaire mais il a la densité qui ont manqué aux autres. On a envie de pleurer sur son sort, de le prendre dans nos bras pour le consoler, de faire en sorte qu'il n'ait plus à subir ce qu'on le fait souffrir. C'est un héros, un vrai ! Quant aux deux qui devaient l'être, en théorie... Avec Kevin & Russell, on passe carrément à côté ! Pourtant, y a un potentiel de malade ! Deux jeunes hommes qui se découvrent. Quand on y mélange le monde cruel du football au lycée, ça dramatise le tout. Ç'aurait dû être romantique, palpitant... je cherche encore où ça l'a été en dehors des deux scènes de « léger bécotage ». Leur relation à ces deux-là qui aurait dû être au cœur de l'intrigue passe carrément à la trappe en fait. On ne les voit pas évoluer ensemble, c'est même comme s'ils n'étaient pas ensemble, d'ailleurs.
Cette sensation de flou ne m'a jamais quitté durant le visionnage. Et j'ai envie de dire que le « collage » du film n'aide pas. C'est comme s'ils avaient juste mis des bouts de scénarios les uns à la suite des autres en s'attendant à ce que ça fonctionne. Grande nouvelle : ça ne MARCHE PAS ! >:O On a des bouts de scènes, coupées, des infos dont on a le début mais pas la fin... Ce ne sont que des bribes au demeurant, ce qui enlève toute possibilité de profondeur au film, parce qu'on le survole plutôt qu'autre chose. Il y a des éléments qui m'ont paru de trop, voire carrément pas cohérents. Je ne sais pas comment l'expliquer... Ce film, c'est une très bonne idée mal formatée. Limite si je ne me suis pas ennuyée, quoi. Pourtant, je ne demandais rien de mieux que de me perdre dans le regard de Russell, que de le voir conquérir Kevin, qu'ils finissent par avoir un happy end.... J'ai soupiré après ce film pendant des jours, j'ai pleuré en le regardant, mais pas pour les bonnes raisons.
Comment peut-on traiter de l'homosexualité adolescente avec autant de platitude ? Pour moi, c'est presque un manque de respect. Le pire ? Tout était là. Cette peur de se dévoiler en public, cette envie viscérale d'être accepté pour ce qu'on est sans jugement, la douleur de se percevoir comme « différent ». Oui, il y avait un potentiel de personnages torturés mortels. Où est-il passé ? Clairement, il s'est fait la malle avant le début du tournage. Quant au jeu des acteurs... ouais... À part Cameron Deane Stewart (Russel) et Ally Maki (Min), ils ont tous l'air d'avoir le quotient théâtral d'une huître. Tout devait tourner autour du sentiment dans ce film, tout. À la fin, je me dis que ça a juste été effleuré, et pas de la bonne manière. Il m'a manqué trop de choses pour que j'accroche. Je l'aurais tellement voulu... Mais entre les scènes sur-jouées, les scènes inutiles ou trop longues, la fluidité a déserté. Je ne me suis pas prise au jeu.
Arf. Je leur en veux aux scénaristes. D'autant plus pour la fin. Bon, là, c'est à un autre personnage que j'en veux. Mais c'est pareil que le reste, elle ne me paraît pas cohérente (enfin, dans son entièreté). Comme on peut clairement penser que c'est logique de voir notre Russell national partir à vélo du lycée en souriant après... ÇA ?!? J'aurais chialer toutes les larmes de mon corps, moi ! Là encore, platitude quand tu nous tiens. Ce film manque d'émotions, ou plutôt, son traitement est foireux. C'était mon premier film « gay ». J'espère sincèrement que le prochain sera à la hauteur de mes attentes de mordue des comédies romantiques sinon, je pique une crise ! Je vous jure que j'en suis capable. Non mais ! Kevin & Russell... la déchéance visuelle. Alors qu'ils avaient tous les éléments pour me faire rêver... Triste vie, moi je dis !
Si vous avez une heure et demie à perdre, visionnez-le et venez m'en parler ensuite ;)
Cruelle déception...
Ce film, j'en ai rêvé pendant des semaines ! J'ai même été jusqu'à le regarder en VO sous-titrée espagnol pour pouvoir le voir (alors que je ne parle pas un mot d'espagnol) !!! Voyez à quel point j'en mourrais d'envie ? Il faut dire que je m'étais abreuvée à raison de 50 fois par jour du clip de Iris « Sleeping with Sirens », qui avait pour fond des images du film (et qu'elles faisaient déjà palpiter mon petit cœur ^^). Il FALLAIT à tout prix que je vois ce film... Je l'ai fait, hier soir. La chute a été rude.
Par où commencer ? Déjà, j'ai trouvé l'ensemble... mou, je ne vois pas d'autres mots. Je m'attendais à des instants magiques, à de l'intensité, vu le sujet, et au final, que dalle... Alors si, y a quand même eu le personnage de Brian (joué par Teo Olivares). Lui, m'a carrément touchée, il fut le seul. On ne le voit que peu étant donné que c'est un personnage secondaire mais il a la densité qui ont manqué aux autres. On a envie de pleurer sur son sort, de le prendre dans nos bras pour le consoler, de faire en sorte qu'il n'ait plus à subir ce qu'on le fait souffrir. C'est un héros, un vrai ! Quant aux deux qui devaient l'être, en théorie... Avec Kevin & Russell, on passe carrément à côté ! Pourtant, y a un potentiel de malade ! Deux jeunes hommes qui se découvrent. Quand on y mélange le monde cruel du football au lycée, ça dramatise le tout. Ç'aurait dû être romantique, palpitant... je cherche encore où ça l'a été en dehors des deux scènes de « léger bécotage ». Leur relation à ces deux-là qui aurait dû être au cœur de l'intrigue passe carrément à la trappe en fait. On ne les voit pas évoluer ensemble, c'est même comme s'ils n'étaient pas ensemble, d'ailleurs.
Cette sensation de flou ne m'a jamais quitté durant le visionnage. Et j'ai envie de dire que le « collage » du film n'aide pas. C'est comme s'ils avaient juste mis des bouts de scénarios les uns à la suite des autres en s'attendant à ce que ça fonctionne. Grande nouvelle : ça ne MARCHE PAS ! >:O On a des bouts de scènes, coupées, des infos dont on a le début mais pas la fin... Ce ne sont que des bribes au demeurant, ce qui enlève toute possibilité de profondeur au film, parce qu'on le survole plutôt qu'autre chose. Il y a des éléments qui m'ont paru de trop, voire carrément pas cohérents. Je ne sais pas comment l'expliquer... Ce film, c'est une très bonne idée mal formatée. Limite si je ne me suis pas ennuyée, quoi. Pourtant, je ne demandais rien de mieux que de me perdre dans le regard de Russell, que de le voir conquérir Kevin, qu'ils finissent par avoir un happy end.... J'ai soupiré après ce film pendant des jours, j'ai pleuré en le regardant, mais pas pour les bonnes raisons.
Comment peut-on traiter de l'homosexualité adolescente avec autant de platitude ? Pour moi, c'est presque un manque de respect. Le pire ? Tout était là. Cette peur de se dévoiler en public, cette envie viscérale d'être accepté pour ce qu'on est sans jugement, la douleur de se percevoir comme « différent ». Oui, il y avait un potentiel de personnages torturés mortels. Où est-il passé ? Clairement, il s'est fait la malle avant le début du tournage. Quant au jeu des acteurs... ouais... À part Cameron Deane Stewart (Russel) et Ally Maki (Min), ils ont tous l'air d'avoir le quotient théâtral d'une huître. Tout devait tourner autour du sentiment dans ce film, tout. À la fin, je me dis que ça a juste été effleuré, et pas de la bonne manière. Il m'a manqué trop de choses pour que j'accroche. Je l'aurais tellement voulu... Mais entre les scènes sur-jouées, les scènes inutiles ou trop longues, la fluidité a déserté. Je ne me suis pas prise au jeu.
Arf. Je leur en veux aux scénaristes. D'autant plus pour la fin. Bon, là, c'est à un autre personnage que j'en veux. Mais c'est pareil que le reste, elle ne me paraît pas cohérente (enfin, dans son entièreté). Comme on peut clairement penser que c'est logique de voir notre Russell national partir à vélo du lycée en souriant après... ÇA ?!? J'aurais chialer toutes les larmes de mon corps, moi ! Là encore, platitude quand tu nous tiens. Ce film manque d'émotions, ou plutôt, son traitement est foireux. C'était mon premier film « gay ». J'espère sincèrement que le prochain sera à la hauteur de mes attentes de mordue des comédies romantiques sinon, je pique une crise ! Je vous jure que j'en suis capable. Non mais ! Kevin & Russell... la déchéance visuelle. Alors qu'ils avaient tous les éléments pour me faire rêver... Triste vie, moi je dis !
Si vous avez une heure et demie à perdre, visionnez-le et venez m'en parler ensuite ;)