Résumé :
Seul, avec pour seul bagage un sac de sport et sa passion pour le Mixed Martial Arts, un sport de combat réputé aux Etats-Unis, Enzo Cortese rejoint Las Vegas avec une seule idée en tête : entrer dans la cage pour se battre. A son arrivée, il pousse la porte d'une salle d'entraînement modeste et familiale où il découvrira bien vite que la cage où se rencontrent les combattants n'est plus le seul objectif de sa vie. Entre exercices intenses, efforts démesurés et redoutables face à face, Enzo devra tester ses propres limites, affronter des passions enfouies qui n'ont pas leur place dans un sport masculin et viril pour répondre à son attirance pour Chris, le fils de son entraîneur.
En bref :
276 pages
20.32 € (en papier)
Pour l'acheter : http://steditions.com/romans-gays-mxm/enzo-jamie-leigh.html
L'avis de Rose :
Avant de commencer ma chronique, purement, je voulais vous dire un mot sur la couverture de ce roman qui m’a littéralement tapé dans l’œil. Il faut dire qu’un sweat en feu, ça en jette ! Et je ne parle pas des abdos qu’il dévoile, non, j’en parle pas XD Donc, il fallait que je lise ce livre, obligé ! Mais, j’ai une dent contre le système de vente d’ebooks de l’éditeur, c’est d’ailleurs pour ça que je ne lis aucune de ses parutions, même quand elles me branchent… Bref, je ne vais pas épiloguer là-dessus, c’est leur choix, après tout, de se priver d’un lectorat pourtant volontaire, hem. Heureusement, une amie m’a prêté ledit bouquin et j’ai pu me plonger dedans ! En une soirée, ma lecture était bouclée. Et voici donc ce que j’en ai pensé !
En premier, ce qui me branchait dans cette lecture, c’était le sujet de fond : le MMA (pas la mutuelle, hein, le Mixed Martial Arts, autrement appelé « Freefight » ou combat libre). J’adore, franchement, tous ces sports que je qualifie de « no limit », ceux qui repoussent jusqu’à l’extrême les limites justement de leurs pratiquants. Et pas seulement dans le cadre des combats, mais aussi dans le ski, notamment, ou autre. Bref, je partais donc avec un attrait réel pour la chose, avide de me plonger dans ce monde si particulier fait de muscles, de sueur, de gants et de coups. Sexy s’il en est :3 Le récit était bien parti, puisque son héros, Enzo, est l’un de ces combattants modernes, motivé à mort pour entrer dans la cage et se battre. Forcément, on craque dès qu’il apparaît et on a envie de le suivre dans ses entraînements, dans ses affrontements, etc. Alors, je ne vais pas y aller par quatre chemins. J’ai trouvé que, au final, il manquait un peu de « puissance » et de « profondeur » à l’univers MMA créé par l’auteur. Pourquoi ? Parce que, même s’il décrit (en partie) les entraînements, les combats et le reste, ça reste pour moi… « survolé ». Je me doute que des recherches ont été faites, je n’en ai pas vraiment vu le fruit. Je me suis dit, merde, heureusement que je connaissais ce monde-là avant parce que je ne suis pas sûre que j’en aurais appris au final grand-chose en lisant ce texte. Comment vous expliquer ça ? Même quand Enzo est entré dans la cage, moment hautement intense s’il en est, ça restait… « plat ». Je voulais ressentir cette intensité, cette exaltation, toute l’adrénaline coulant dans ses veines et… je suis restée sur le carreau, attendant patiemment que ça bouge… et ça n’a pas bougé. De même, pour moi, il y a un moment donné un certain manque de réalisme (peux pas développer sinon je spoile), ça m’a troublée. Je m’attendais à un vrai développement de tout cet univers… Quelque part, je ne peux pas dire qu’il n’y est pas, hein, puisque l’auteur aborde tous les « enchaînements » de ce sport, mais… il y a ce gros mais au-dessus de ma tête qui a fait que je n’ai pas pu me plonger entièrement dans ce monde comme je m’y attendais. Il y avait trop de lacunes niveau sensations, pour ma part… Dommage, parce que ça partait bien ! Mais voilà, « plus » n’aurait pas fait de mal, sur ce coup.
Le MMA est un prétexte, un décor de fond, pour la romance qui va se jouer entre Enzo, notre italien fraîchement débarqué à Vegas et Chris, le fils de son entraîneur. Bon, comment aborder ça… ? Hum. L’histoire d’amour entre eux deux m’a laissée perplexe. Je ne dis pas que je n’ai pas apprécié leur histoire, non. C’était sympa. Mais… eh oui, il y a encore un mais. Elle m’a semblé… contradictoire, par moments (là encore, peux pas développer sinon je spoile, et croyez-moi, c’est archi frustrant x_x). Je veux dire, le mec, il attend un an pour ***, mais par contre, il dit oui en deux minutes à peine pour *** ? Sérieux ? Pas logique… Dans le développement, c’est pareil. Tout s’enchaîne très vite, trop, sans doute. Sur le principe, ça ne me dérange pas. J’ai l’habitude de lire des romances (d’en écrire aussi ^^), donc je sais bien que je ne peux pas reprocher à des personnages d’avoir des coups de foudre et de se sentir déjà dépendant de l’autre en moins d’une heure. Je ne peux pas XD Mais… arf quoi ! Là aussi, contradiction quand tu nous tiens. Bon, passons. Ces deux personnages qui s’opposent, au final, se complètent bien. Leur histoire est mimi, vraiment. On adhère. Je suis sûre que certaines vont tout simplement adorer d’ailleurs ! Pour ma part, j’ai suivi le mouvement, attendant de voir ce qui allait se passer pour ces deux-là. Mon cœur n’a pas palpité à mort, mais il a eu quelques sursauts ^^ Le seul gros reproche que j’ai à redire là-dessus, ce sont les « faux » obstacles qui se mettent sur la route de nos tourtereaux… là encore… sérieux ? XD Si tu veux faire dans le drama, vas-y à fond, mais ne choisis pas d’excuses franchement pas développées et inutiles. Il n’y en a qu’un qui m’a paru à peu près crédible et, là aussi, j’aurais des trucs à redire sur le dénouement téléphoné de l’affaire (là où je m’attendais à être franchement surprise par une autre possibilité qui me paraissait plus forte et qui n’a pas eu lieu… et dont je ne peux pas parler sinon je spoile XD ARGH !!!). Donc voilà, avec ces deux personnages, j’ai voyagé entre deux eaux. Ils sont mignons, c’est clair. Ils sont… tendres, aussi. Je suis en manque cependant d’eux. Autant on voit le côté « sensuel » de leur relation évolué, autant, j’ai trouvé qu’on passait à côté de pas mal de choses sur la construction du côté « émotionnel ». C’est peut-être aussi de là que me vient mon idée de « précipité » sur certains détails… J’aurais voulu y croire un peu plus, je n’y suis pas arrivée. Même si les personnages ont su, à leur manière, m’attendrir et m’accrocher. Le caractère d’Enzo y est pour beaucoup, je ne vais pas mentir, sans parler de son côté beau gosse à tomber #soupirs. Et surtout, il était intéressant de mettre en lumière le choc entre leur amour et leur milieu. Là, j’ai senti la touche de réalisme qui m’a manqué ailleurs… Je passe sur le côté un peu « cliché », parce que je sais reconnaître son utilité, voilà ^^
J’ai gardé le gros morceau pour la fin, le style de l’auteur *mouahahahahah*. Alors, pour être honnête, on se laisse porter par la plume, elle est simple, mais fluide, ça aide pour rendre la lecture facile et sans prise de tête (une expression fétiche des blogueurs que je ressors pour l’occasion :P). Par contre, je crois bien que l’auteur a un TOC que je qualifierais de Süskindien. En effet, j’ai dû lire au moins 100 fois le mot « parfum » (ou son équivalent, fragrance) dans le texte. À chaque fois, Jamie nous parle des « parfums » de ses personnages. Je me suis même retrouvée en pleine scène d’action (si vous voyez à laquelle je pense *lol*), à compter les répétitions ! C’est pas vraiment l’objectif quand on lit ce genre de passages quoi XD J’aurais préféré, là aussi, que l’auteur pousse le détail, et que, au lieu de nous parler de parfum, nous parle : odeur musquée de la sueur, sucrée de son shampooing, qu’importe, mais que ce soit moins redondant et plus… « prenant ». Je ne sais pas comment l’exprimer. Mais, là aussi, avec l’écriture, j’ai eu l’impression de rester en surface. Comme si l’auteur se retenait et n’allait pas vraiment sous cette fameuse surface. Moi j’ai besoin qu’on creuse un peu pour vraiment accrocher. De même, une relecture supplémentaire n’aurait pas été de trop. Parce qu’en dehors de ces mots que j’ai cités, il y d’autres nombreuses répétitions qui m’ont, clairement, gavée ! Comme au tout début, on a compris qu’ils s’étaient rencontrés la veille, pas la peine de nous le rappeler à chaque paragraphe ! XD Je ne parle pas des fautes encore présentes dans le texte (heureusement que je l’ai pas acheté, pour le coup, je l’aurais eu mauvaise…). Je passe sur les fautes de conjugaison en général, mais quand on laisse des mots en trop dans des phrases « dans les yeux de le celui », ça, je peux pas cautionner… Et alors, les dialogues… Mon Dieu… Ok, ils sont jeunes, ils ont un langage de jeunes, mais là… franchement c’était poussif. Ça me démangeait de prendre mon stylo rouge en main pour corriger le phrasé des personnages. C’est pas bon quand je ressens ça, pas bon du tout ! Là encore, dommage. Parce que la plume de l’auteur est sympa. Je pense que, poussée un peu plus, elle m’aurait conquise entièrement sans souci.
Donc, en gros, après avoir lu ma chronique, tu vas peut-être croire que je n’ai pas aimé ma lecture, et ce n’est pas le cas ! Vraiment, j’ai passé un moment sympa en compagnie d’Enzo & Chris. Certes, ce bouquin aurait pu être nettement plus puissant et prenant à mes yeux, il n’en reste pas moins une lecture détente plutôt agréable. En deux heures trente, même pas, vous vous êtes évadés à Vegas, dans la cage, et vous avez envie d’enfiler des gants à votre tour ! Alors, si vous avez l’occasion de lire « Enzo », faites-le !
Seul, avec pour seul bagage un sac de sport et sa passion pour le Mixed Martial Arts, un sport de combat réputé aux Etats-Unis, Enzo Cortese rejoint Las Vegas avec une seule idée en tête : entrer dans la cage pour se battre. A son arrivée, il pousse la porte d'une salle d'entraînement modeste et familiale où il découvrira bien vite que la cage où se rencontrent les combattants n'est plus le seul objectif de sa vie. Entre exercices intenses, efforts démesurés et redoutables face à face, Enzo devra tester ses propres limites, affronter des passions enfouies qui n'ont pas leur place dans un sport masculin et viril pour répondre à son attirance pour Chris, le fils de son entraîneur.
En bref :
276 pages
20.32 € (en papier)
Pour l'acheter : http://steditions.com/romans-gays-mxm/enzo-jamie-leigh.html
L'avis de Rose :
Avant de commencer ma chronique, purement, je voulais vous dire un mot sur la couverture de ce roman qui m’a littéralement tapé dans l’œil. Il faut dire qu’un sweat en feu, ça en jette ! Et je ne parle pas des abdos qu’il dévoile, non, j’en parle pas XD Donc, il fallait que je lise ce livre, obligé ! Mais, j’ai une dent contre le système de vente d’ebooks de l’éditeur, c’est d’ailleurs pour ça que je ne lis aucune de ses parutions, même quand elles me branchent… Bref, je ne vais pas épiloguer là-dessus, c’est leur choix, après tout, de se priver d’un lectorat pourtant volontaire, hem. Heureusement, une amie m’a prêté ledit bouquin et j’ai pu me plonger dedans ! En une soirée, ma lecture était bouclée. Et voici donc ce que j’en ai pensé !
En premier, ce qui me branchait dans cette lecture, c’était le sujet de fond : le MMA (pas la mutuelle, hein, le Mixed Martial Arts, autrement appelé « Freefight » ou combat libre). J’adore, franchement, tous ces sports que je qualifie de « no limit », ceux qui repoussent jusqu’à l’extrême les limites justement de leurs pratiquants. Et pas seulement dans le cadre des combats, mais aussi dans le ski, notamment, ou autre. Bref, je partais donc avec un attrait réel pour la chose, avide de me plonger dans ce monde si particulier fait de muscles, de sueur, de gants et de coups. Sexy s’il en est :3 Le récit était bien parti, puisque son héros, Enzo, est l’un de ces combattants modernes, motivé à mort pour entrer dans la cage et se battre. Forcément, on craque dès qu’il apparaît et on a envie de le suivre dans ses entraînements, dans ses affrontements, etc. Alors, je ne vais pas y aller par quatre chemins. J’ai trouvé que, au final, il manquait un peu de « puissance » et de « profondeur » à l’univers MMA créé par l’auteur. Pourquoi ? Parce que, même s’il décrit (en partie) les entraînements, les combats et le reste, ça reste pour moi… « survolé ». Je me doute que des recherches ont été faites, je n’en ai pas vraiment vu le fruit. Je me suis dit, merde, heureusement que je connaissais ce monde-là avant parce que je ne suis pas sûre que j’en aurais appris au final grand-chose en lisant ce texte. Comment vous expliquer ça ? Même quand Enzo est entré dans la cage, moment hautement intense s’il en est, ça restait… « plat ». Je voulais ressentir cette intensité, cette exaltation, toute l’adrénaline coulant dans ses veines et… je suis restée sur le carreau, attendant patiemment que ça bouge… et ça n’a pas bougé. De même, pour moi, il y a un moment donné un certain manque de réalisme (peux pas développer sinon je spoile), ça m’a troublée. Je m’attendais à un vrai développement de tout cet univers… Quelque part, je ne peux pas dire qu’il n’y est pas, hein, puisque l’auteur aborde tous les « enchaînements » de ce sport, mais… il y a ce gros mais au-dessus de ma tête qui a fait que je n’ai pas pu me plonger entièrement dans ce monde comme je m’y attendais. Il y avait trop de lacunes niveau sensations, pour ma part… Dommage, parce que ça partait bien ! Mais voilà, « plus » n’aurait pas fait de mal, sur ce coup.
Le MMA est un prétexte, un décor de fond, pour la romance qui va se jouer entre Enzo, notre italien fraîchement débarqué à Vegas et Chris, le fils de son entraîneur. Bon, comment aborder ça… ? Hum. L’histoire d’amour entre eux deux m’a laissée perplexe. Je ne dis pas que je n’ai pas apprécié leur histoire, non. C’était sympa. Mais… eh oui, il y a encore un mais. Elle m’a semblé… contradictoire, par moments (là encore, peux pas développer sinon je spoile, et croyez-moi, c’est archi frustrant x_x). Je veux dire, le mec, il attend un an pour ***, mais par contre, il dit oui en deux minutes à peine pour *** ? Sérieux ? Pas logique… Dans le développement, c’est pareil. Tout s’enchaîne très vite, trop, sans doute. Sur le principe, ça ne me dérange pas. J’ai l’habitude de lire des romances (d’en écrire aussi ^^), donc je sais bien que je ne peux pas reprocher à des personnages d’avoir des coups de foudre et de se sentir déjà dépendant de l’autre en moins d’une heure. Je ne peux pas XD Mais… arf quoi ! Là aussi, contradiction quand tu nous tiens. Bon, passons. Ces deux personnages qui s’opposent, au final, se complètent bien. Leur histoire est mimi, vraiment. On adhère. Je suis sûre que certaines vont tout simplement adorer d’ailleurs ! Pour ma part, j’ai suivi le mouvement, attendant de voir ce qui allait se passer pour ces deux-là. Mon cœur n’a pas palpité à mort, mais il a eu quelques sursauts ^^ Le seul gros reproche que j’ai à redire là-dessus, ce sont les « faux » obstacles qui se mettent sur la route de nos tourtereaux… là encore… sérieux ? XD Si tu veux faire dans le drama, vas-y à fond, mais ne choisis pas d’excuses franchement pas développées et inutiles. Il n’y en a qu’un qui m’a paru à peu près crédible et, là aussi, j’aurais des trucs à redire sur le dénouement téléphoné de l’affaire (là où je m’attendais à être franchement surprise par une autre possibilité qui me paraissait plus forte et qui n’a pas eu lieu… et dont je ne peux pas parler sinon je spoile XD ARGH !!!). Donc voilà, avec ces deux personnages, j’ai voyagé entre deux eaux. Ils sont mignons, c’est clair. Ils sont… tendres, aussi. Je suis en manque cependant d’eux. Autant on voit le côté « sensuel » de leur relation évolué, autant, j’ai trouvé qu’on passait à côté de pas mal de choses sur la construction du côté « émotionnel ». C’est peut-être aussi de là que me vient mon idée de « précipité » sur certains détails… J’aurais voulu y croire un peu plus, je n’y suis pas arrivée. Même si les personnages ont su, à leur manière, m’attendrir et m’accrocher. Le caractère d’Enzo y est pour beaucoup, je ne vais pas mentir, sans parler de son côté beau gosse à tomber #soupirs. Et surtout, il était intéressant de mettre en lumière le choc entre leur amour et leur milieu. Là, j’ai senti la touche de réalisme qui m’a manqué ailleurs… Je passe sur le côté un peu « cliché », parce que je sais reconnaître son utilité, voilà ^^
J’ai gardé le gros morceau pour la fin, le style de l’auteur *mouahahahahah*. Alors, pour être honnête, on se laisse porter par la plume, elle est simple, mais fluide, ça aide pour rendre la lecture facile et sans prise de tête (une expression fétiche des blogueurs que je ressors pour l’occasion :P). Par contre, je crois bien que l’auteur a un TOC que je qualifierais de Süskindien. En effet, j’ai dû lire au moins 100 fois le mot « parfum » (ou son équivalent, fragrance) dans le texte. À chaque fois, Jamie nous parle des « parfums » de ses personnages. Je me suis même retrouvée en pleine scène d’action (si vous voyez à laquelle je pense *lol*), à compter les répétitions ! C’est pas vraiment l’objectif quand on lit ce genre de passages quoi XD J’aurais préféré, là aussi, que l’auteur pousse le détail, et que, au lieu de nous parler de parfum, nous parle : odeur musquée de la sueur, sucrée de son shampooing, qu’importe, mais que ce soit moins redondant et plus… « prenant ». Je ne sais pas comment l’exprimer. Mais, là aussi, avec l’écriture, j’ai eu l’impression de rester en surface. Comme si l’auteur se retenait et n’allait pas vraiment sous cette fameuse surface. Moi j’ai besoin qu’on creuse un peu pour vraiment accrocher. De même, une relecture supplémentaire n’aurait pas été de trop. Parce qu’en dehors de ces mots que j’ai cités, il y d’autres nombreuses répétitions qui m’ont, clairement, gavée ! Comme au tout début, on a compris qu’ils s’étaient rencontrés la veille, pas la peine de nous le rappeler à chaque paragraphe ! XD Je ne parle pas des fautes encore présentes dans le texte (heureusement que je l’ai pas acheté, pour le coup, je l’aurais eu mauvaise…). Je passe sur les fautes de conjugaison en général, mais quand on laisse des mots en trop dans des phrases « dans les yeux de le celui », ça, je peux pas cautionner… Et alors, les dialogues… Mon Dieu… Ok, ils sont jeunes, ils ont un langage de jeunes, mais là… franchement c’était poussif. Ça me démangeait de prendre mon stylo rouge en main pour corriger le phrasé des personnages. C’est pas bon quand je ressens ça, pas bon du tout ! Là encore, dommage. Parce que la plume de l’auteur est sympa. Je pense que, poussée un peu plus, elle m’aurait conquise entièrement sans souci.
Donc, en gros, après avoir lu ma chronique, tu vas peut-être croire que je n’ai pas aimé ma lecture, et ce n’est pas le cas ! Vraiment, j’ai passé un moment sympa en compagnie d’Enzo & Chris. Certes, ce bouquin aurait pu être nettement plus puissant et prenant à mes yeux, il n’en reste pas moins une lecture détente plutôt agréable. En deux heures trente, même pas, vous vous êtes évadés à Vegas, dans la cage, et vous avez envie d’enfiler des gants à votre tour ! Alors, si vous avez l’occasion de lire « Enzo », faites-le !